Situé dans la partie la plus méridionale des montagnes du Jura, à environ une heure de route de Genève, le Col du Grand Colombier domine tout le paysage environnant, s'élevant abruptement depuis le fond de la vallée. Ce col à aussi une importante histoire de course, ayant déjà participé au Tour de France et au Critérium du Dauphiné.
Les montées praticables se font par les côtés est et ouest. Le côté ouest, par Virieu-le-Petit, est considéré comme la voie la plus difficile. Nous l'avons gravi par la voie plus classique et populaire depuis Culoz. Si c'est parfait pour le Tour de France, c'est parfait pour nous !
Notre sortie a débuté à Saint-Martin-De-Bavel, un charmant hameau situé à l'ouest. En roulant dans la vallée, entourés de tournesols et de bâtiments idylliques, nous nous sommes dirigés vers Culoz. La vieille ville est elle-même pittoresque, mais les environs sont très industriels. C'est une bonne entrée en matière pour l'échauffement.
Vous pouvez commencer l'ascension au centre de Culoz, bien que l'ascension officielle commence à la périphérie de la ville, à un énorme rond-point sur la route du Grand Colombier. De là, nous nous sommes frayé un chemin à travers les vignobles, avec vue sur le fond de la vallée et le Rhône.
Après environ 4 km, nous avons atteint l'une des principales parties de cette montée, les Lacets du Grand Colombier. Contre toute attente, ce sont des lacets serrés et fermés à plus de 14% de pente, je m'attendais à ce qu'ils soient beaucoup plus ouverts. Vous devrez faire attention aux voitures ici, surtout dans la descente. Nous n'avons pas l'impression que deux véhicules pourraient se croiser, et il en va de même pour le reste de la montée. Cette route est étroite.
La pente 14% étant terminée, la récompense était une vue dégagée vers le sud, avant de retourner dans la forêt luxuriante, dense et magnifique. Des traits de lumière ont percé la canopée de la forêt, et nous avons profité de températures plus fraîches !
En rejoignant l'autre chemin de montée à partir d'Anglefort, la section forestière continue pendant encore 5 km jusqu'à ce que le paysage change radicalement.
Au-dessus de la cime des arbres, on peut voir de grands morceaux de granit, et peut-être même le sommet. Avec 3 km à parcourir et 170 m de dénivelé restant, le sommet est proche et le rythme s'accélère.
Après avoir admiré la fantastique vue sur l'ouest, les 3 derniers kilomètres sont passés beaucoup trop vite. Avant de nous en rendre compte, nous avons profité d'une pente finale de plus de 10% pour atteindre la ligne d'arrivée.
Qu'y a-t-il au sommet ? Même si ce n'est pas l'arrivée la plus jolie du monde, il y a un grand parking et un café temporaire pour les cyclistes et les randonneurs. Il y a une machine Nespresso et bien sûr un endroit obligatoire pour prendre une photo de votre vélo contre le panneau du sommet.
Si le temps le permet, je vous recommande de monter et de passer de l'autre côté pour faire une boucle jusqu'à Culoz. Si vous recherchez plus de dénivelé, descendez à Virieu-le-Petit et remontez. Vous vous offrirez des pentes à 20% et vous pourrez profiter de l'emblématique Col du Grand Colombier de chaque côté.
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