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Écrit et photographié par Daniel Hughes pour Epic Cols.

Quelques chiffres :

 

Distance : 25,3 km  

Dénivelé : 1 585 m 

Dénivelé moyen : 6,2 

Dénivelé maximal : 11,5%.

 

En Savoie, dans les Alpes françaises, le col de la Madeleine est un col de haute montagne offrant des vues magnifiques. Bien qu'il ne soit jamais une arrivée d'étape, il est réputé pour ses apparitions dans le Tour de France. En 2020, le Tour y grimpe depuis La Chambre, au sud, qui atteint 1 522 m sur les 19 km d'ascension.

Une montée régulière avec une pente moyenne de 8 % et un maximum de 12,5 %. La route serpente dans une vallée profonde et ombragée, à travers une étendue de pâturages boisés, pour atteindre une zone à 2 000 m d'altitude avec des vues incroyables.

 

L'histoire de cette route commence avec les Romains, qui ont construit la route pour relier les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise. Le col de la Madeleine est apparu pour la première fois dans le Tour en 1969. Bien que les anciens rapports citent le sommet à 1 996 m, depuis le Tour de 2012, les poteaux indicateurs incluent 4 m supplémentaires.

 

Par une matinée de juillet, nous sommes partis avec des températures fraîches dans la vallée ombragée, mais avec le soleil qui brillait sur la vallée d'en face. L'environnement était naturel et sauvage ; le goudron semblait parfait, mais le sous-bois ombragé donnait l'impression d'un paysage indompté.

 

La Madeleine view from the woods

 

Après les 10 premiers kilomètres, la route s'ouvre sur de longs et doux virages, épousant en partie le flanc de la montagne. En traversant des villes pittoresques et en longeant des fermes en activité, la route a conservé sa pente, et le soleil fini par trouver son chemin.

A moins de 5 km de l'arrivée, la station de ski de Saint-François-Longchamp marque le début de la fin. Après quelques courbes, les bâtiments et les arbres disparaissent, laissant place à la vue sur les derniers virages. Même jusqu'aux derniers mètres, l'ascension est régulière et constante.

Un jour sans vent fort, le sommet est un endroit magnifique pour se détendre, boire un café et manger une pizza, tout en profitant de la vue avant de repartir. Vous l'avez mérité, et cette vue fait que votre effort en vaut la peine.

En s'engageant dans la descente vers le nord, on avait une vue sur le Mont Blanc et sur le Glacier St-Solin derrière. De ce côté, le paysage est très différent, accidenté et rocheux. La route présente de longs lacets et descend des centaines de mètres avant que le paysage devienne plus familier. A travers les teintes de verts luxuriantes, les pâturages et les forêts, la vitesse est facile à atteindre. 

 

 

 

Au fur et à mesure que l'altitude baisse, de vieux hameaux apparaissent fréquemment. Dans le hameau de Celliers, il y a un robinet d'eau pour remplir les bouteilles.

 

 

 

Après La Thuile, il y avait un ensemble de virages impressionnant. Ces virages sont parfaits pour s'entraîner à descendre les cols rapidements. Ensuite, la route serpente à travers Bonneval, nous avons trouvé de lacets alpins plus traditionnels avant d'arriver au départ de la montée côté nord.

Cette descente a tout pour plaire. Avec quelques virages techniques et d'autres plus faciles, la route traverse de verts pâturages et des forêts alpines, passe sur des ponts de pierre et contourne les flancs de montagnes avec des chutes d'eau en cascade.

Le rythme que le Tour adoptera dans cette descente sera électrisant. Cependant, ils auront également besoin de temps pour récupérer, car la prochaine ascension, le Col de la Loze, n'est qu'à 17 km. 

 

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